Energie, chimie verte et bio-économie
Dans ce cadre, la chimie verte, par exemple, a pour but de concevoir des produits et de mettre en œuvre des procédés permettant de réduire ou d’éliminer l’utilisation de substances dangereuses et néfastes pour l’environnement ou l’utilisation de ressources rares. La chimie du végétal présente donc un potentiel économique évident ne serait-ce que par l’alternative qu’elle propose à des questions environnementales, sanitaires et de durabilité.
On classe sous le terme biomasse l’ensemble de la fraction biodégradable des produits, déchets et résidus provenant de l’agriculture, y compris les substances végétales et animales issues de la terre et de la mer, de la sylviculture et des industries connexes, ainsi que la fraction biodégradable des déchets industriels et ménagers.
Le Schéma Régional Biomasse (SRB) a été approuvé par arrêté préfectoral le 29 septembre 2020 après validation en commission de la Région le 8 juillet 2020.
Le bois-énergie est la première énergie renouvelable en France et une des bioénergies issue de la biomasse.
La méthanisation est le processus naturel biologique de dégradation de la matière organique en absence d’oxygène. Elle permet de valoriser différents types d’intrants (effluents d’élevage, résidus de culture, déchets des collectivités, ...)pour produire de l’énergie renouvelable sous forme de gaz, d’électricité et ou de chaleur.
La bioéconomie a pour objectif la valorisation optimale des ressources biologiques afin de répondre de façon durable aux besoins alimentaires et non alimentaires de notre société (matériaux biosourcés, chimie du végétal, énergie, …).
La connaissance de la ressource "biomasse" est bonne dans le secteur forestier mais elle l’est un peu moins sur le secteur agricole.

Pour les acteurs des produits biosourcés ou des carburants durables.
Consultation ouverte jusqu’au 14 mai 2021