Plan pour mieux anticiper le potentiel retrait européen de substances actives et le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures (PARSADA) : Ouverture de l’appel à projets porté par FranceAgriMer

Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire renforce l’accompagnement des filières agricoles face au potentiel retrait des substances actives phytopharmaceutiques. Pour accélérer le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures, un appel à projets, dont le pilotage est confié à FranceAgriMer, vient d’être ouvert vendredi 12 avril jusqu’au 31 décembre 2024 dans la limite des crédits disponibles. Chaque projet retenu pourra bénéficier d’un financement pouvant atteindre jusqu’à 7,5 millions d’euros.

La première enveloppe s’élève à 50 millions d’euros mais pourra être rapidement complétée. Pour rappel, au total, 146M€ seront consacrés au PARSADA par le ministère en 2024 dans ses différentes modalités.

Les structures candidates sont invitées à se déclarer sur la plateforme dédiée : https://www.franceagrimer.fr/Accompagner/Planification-ecologique/Planification-ecologique-projets-collectifs/PARSADA

Les dossiers retenus devront contribuer à une réduction de la dépendance aux produits phytopharmaceutiques de synthèse et permettre d’accélérer la mise au point de solutions alternatives. Il devront s’inscrire dans le cadre des usages critiques identifiés dans le cadre des plans d’actions validés par le comité interfilières pour la protection des cultures. Une attention particulière à la territorialisation des actions mises en avant, et à leur facilité de déploiement chez les agriculteurs sera portée lors de la sélection des projets.

Cet appel à projets vient compléter une première procédure d’engagement de crédits spécifique au Parsada. En effet, à la suite d’un appel à manifestations d’intérêt lancé en fin d’année 2023, 14 projets ciblés élaborés par les instituts techniques ont été examinés par un Comité scientifique et technique dont la co-présidence a été confiée par le MASA à l’ACTA et à INRAE. Deux projets dont le conventionnement sera établi par la DGAL ont déjà fait l’objet d’une lettre d’engagement du ministère l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

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