Chenille processionnaire du pin : données générales

La chenille processionnaire du pin est un ravageur répandu sur une grande moitié sud de la France.

Sa progression vers le nord est un des marqueurs du changement climatique.

Ces pullulations, suivies depuis les années 1960, montrent une cyclicité de 6 à 8 ans. Au cours de l’année 2015, de nombreux foyers épidémiques sont apparus dans le sud de la région.

Néanmoins, sur la région Auvergne-Rhône-Alpes l’insecte est présent de façon endémique. Le cycle présente des variations interannuelles d’abondance. L’observation des nids d’hiver et de la défoliation occasionnée sur les pins permet d’approcher le niveau des populations.

Si la défoliation ne provoque pour la majorité des arbres qu’une gène momentanée, la présence de poils urticants dans les nids et lors des déplacement des chenilles est une gène importante pour les usagers des forêts, bûcherons, promeneurs mais aussi chiens et bétail. Cette gène, qui dure habituellement de février à mai peu constituer un véritable problème de santé publique.

Aujourd’hui, la lutte s’organise autour des enjeux de santé publique. L’insecte étant largement présent il n’est pas envisageable où que ce soit , de penser l’éradiquer. Les moyens sont donc à adapter à la situation : arbre isolé, jardin, parc, forêt , à la saison et à l’objectif (protection de la forêt ou santé humaine). La lutte ne fait pas l’objet de dispositifs réglementaires à l’échelle nationale ou régionales. Toutefois, les communes peuvent être amenées à prendre des arrêtés municipaux lorsqu’elles sont confrontées à un risque sanitaire important.
Les documents téléchargeables permettent d’avoir une vision générale sur les luttes possibles.


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