Etat de la connaissance
La très grande majorité des habitants de la planète vivent dans des lieux où les niveaux de qualité de l’air extérieur ne respectent pas les limites fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), selon un rapport publié fin septembre 2016.
Selon des estimations de 2012, 6,5 millions de décès (soit 11,6 % des décès dans le monde) étaient associés à la pollution de l’air extérieur et à la pollution de l’air intérieur.
Enfin, 92% de la population mondiale vit dans des endroits où les niveaux de qualité de l’air ne correspondent pas aux niveaux fixés par l’OMS sur la qualité de l’air ambiant pour les particules fines dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns (PM2.5).
La pollution atmosphérique est donc aujourd’hui une préoccupation de santé humaine de tout premier plan.
Si l’OMS compte parmi les principales sources de pollution de l’air "les modes de transport inefficaces, les combustibles ménagers, la combustion des déchets, les centrales électriques alimentées au charbon et les activités industrielles", la part de l’activité agricole, sources notamment de particules fines et de NH3, n’est pas négligeable.
La qualité de l’air est surveillée par Atmo Auvergne-Rhônes-Alpes. Pour plus d’informations concernant les polluants atmosphériques liés à l’agriculture, vous pouvez vous rendre sur leur site internet.
En 2014, afin de faire le point sur les relations entre agriculture, forêt et pollution de l’air, un état de l’art des connaissances a été réalisé dans le cadre du programme de recherche PRIMEQUAL (Programme de recherche interorganisme pour une meilleure qualité de l’air).
Une plaquette explicative simplifiée "Mieux respirer c’est ça l’idée" réalisée par le ministère de la transition écologique et solidaire est disponible ici.
Un rapport rédigé par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’Energie) et le MEDDE (Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie) établit un état des lieux et présente des leviers d’action en vue de lutter contre les émissions agricoles de particules dans l’air.
Ce rapport présente :
• dans un premier temps, les enjeux des particules dans l’air sur la santé, l’environnement et leur prise en compte dans la réglementation.
• dans un deuxième temps les origines et les moyens de militer les émissions dans le domaine de l’élevage et des cultures
• pour finir par les perspectives d’améliorations des pratiques et des connaissances.
Enfin, les changements de pratiques encouragés par le plan Ecophyto 2+ et l’agro-écologie, dont les dispositifs des GIEE, fermes Déphy et 30 000, peuvent permettre de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires et d’avoir un effet positif sur la qualité de l’air. Pour plus d’informations sur ces dispositifs :
Ecophyto
Agro-écologie, GIEE