Influenza aviaire : une situation stabilisée mais la vigilance demeure

Influenza aviaire haute pathogène : une situation qui semble stabilisée mais la vigilance doit être maintenue.


L’absence de détection de foyer d’influenza aviaire hautement pathogène depuis le 14 mars permet au ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire d’adapter les mesures de restrictions.

Allégement de certains des dispositifs de prévention et de surveillance


Dans les zones indemnes, les palmipèdes, qui demeurent astreints à l’obligation de mise à l’abri sur l’ensemble du territoire, pourront être autorisés à sortir en parcours extérieur réduit (avec maintien d’équipements préservant les animaux des contacts avec la faune sauvage : filets, grillages…) si des critères de températures extérieures élevées plusieurs jours successifs sont constatés, dans un souci de bien-être animal.

Les mesures de mise à l’abri obligatoires des volailles élevées en plein air sur l’ensemble du territoire ont été révisées en conséquence, sur la base de l’avis n°2022-SA-0157 de l’Anses et en concertation avec les filières avicoles.

Dans les Pays de la Loire, en Bretagne et dans les Deux-Sèvres, la surveillance des palmipèdes est allégée en diminuant de moitié les prélèvements à réaliser sur ces animaux.


Les objectifs


Ces évolutions ont pour but d’adapter les conditions de mise à l’abri des volailles en fonction des types de production et de la situation particulière de chaque élevage et d’inciter les éleveurs à une amélioration continue de la biosécurité de son exploitation.


Les points d’attention


Pour autant, il faut rappeler que les mortalités dans la faune sauvage restent importantes en Europe et que les migrations d’oiseaux sauvages constituent un facteur de risque supplémentaire. Sans oublier que les températures actuelles ne permettent pas une élimination du virus.


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