Peste Porcine Africaine (PPA)
La résurgence de la maladie dans la péninsule ibérique, après 31 années d’absence !
Deux cas de PPA viennent d’être confirmés à Cerdanyola-del-Vallès, dans la province de Barcelone (Espagne), soit à tout juste une centaine de kilomètres de la frontière française. La maladie n’avait plus été identifiée au sein de la péninsule ibérique depuis novembre 1994.
Le plan de contingence régional a été instauré. Ce dispositif prévoit notamment la mise en place d’un périmètre de surveillance de 20 km autour de la zone où les sangliers ont été retrouvés morts.
La peste porcine africaine affecte les porcs domestiques comme les sangliers sauvages.
Sans danger pour l’Homme, la peste porcine africaine est contagieuse et mortelle pour les porcs et les sangliers, et génère de graves conséquences économiques pour les éleveurs et toute la filière porcine.
Compte tenu des actualités, il est important de rappeler que le virus a une durée de vie longue, y compris dans la viande et la charcuterie. Il est donc essentiel de ne pas ramener de l’étranger, et en particulier des zones touchées par la PPA, des aliments à base de porc ou de sanglier.
Plusieurs acteurs sont concernés :
- Les transporteurs internationaux : lors de leurs trajets, ils sont appelés à bien jeter les restes de leurs repas dans des poubelles fermées et prévues à cet effet, pour s’assurer que ces restes ne soient pas consommés par des sangliers. Dans le cas de transports de porcs, le nettoyage et la désinfection du véhicule est impératif après le déchargement.
- Les travailleurs saisonniers sont invités à jeter les restes d’aliments à base de porc dans des poubelles prévues à cet effet, et fermées.
- Les usagers de la nature, notamment les randonneurs, dont le parcours passe par l’étranger, sont également invités à jeter les restes d’aliments à base de porc dans des poubelles fermées et prévues à cet effet.
Un appel à la vigilance est également adressé aux chasseurs, aux promeneurs et aux éleveurs de porcs ou de sangliers. Toute suspicion de maladie en élevage doit être signalée au vétérinaire ; tout sanglier découvert mort dans le milieu naturel doit être signalé au réseau SAGIR animé par l’Office français de la biodiversité (OFB) et les fédérations départementales des chasseurs.